Dans le cadre de la loi de transition énergétique, l’indemnité kilométrique vélo a été approuvée. L’objectif est que les entreprises aident leurs employés lors de leurs trajets domicile-travail, afin qu’ils laissent leurs voitures.
Une expérimentation
Les salariés qui ont fait le test de l’indemnité kilométrique ont bénéficié de 25 centimes le kilomètre, donc 30 euros par mois.
Huit entreprises volontaires ont participé à ce test élaboré par le ministère des Transports, et accompagné par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ou ADEME.
Les 8.000 salariés concernés par cette expérimentation sont composés de 419 personnes, donc un effectif qui a doublé, avec un début à 200 salariés. 380 d’entre eux ont fait une requête pour bénéficier de cette indemnité.
Une fois qu’elle a été à son terme, l’indemnité kilométrique a été jugée positive. De ce fait, dans le cadre de la loi de transition énergétique, elle a été votée. Toutefois, les modalités pratiques attendront la loi de finances.
Le processus
Un salarié bénéficiera d’un dédommagement mensuel en annonçant à son employeur le nombre de jours et de kilomètres qu’il a effectué.
Les indemnités kilométriques sont exonérées des charges sociales et fiscales, sauf lors du test. Certes, une fois affectées, elles devront être déclarées lors des déclarations d’impôts.
Hélène Peskine, conseillère auprès de Ségolène Royal a affirmé que le ministère de l’Écologie pense que cette indemnité soit de 20 à 25 centimes, et 5 à 10 centimes pour les Finances.
Pour le ministère de l’Écologie, l’indemnité kilométrique ne devra pas être obligatoire, mais ce sont surtout les volontaires qui sont attendus. Un dialogue social se fera, et l’indemnité kilométrique sera affectée au 1er janvier prochain.
Les avantages
Les trajets les plus longs font en moyenne 5 kilomètres, contre 3 kilomètres avant l’expérimentation. Cette distance a été observée surtout dans zone où les transports en commun sont assez faibles.
Ce test a permis à plusieurs salariés de faire une activité physique.
Les inconvénients
Ce sont surtout les personnes prenant les transports en commun ou faisant du covoiturage qui ont été convaincues de cette solution.
Même si les salariés en vélo ont été multipliés par deux, les trajets restent les mêmes. Les cyclistes avant l’expérimentation viennent en vélo 18 jours par mois, et 11 pour les nouveaux.
Une réussite
Mathieu Chassignet, du service transports et mobilité de l’ADEME a expliqué que l’indemnité est suffisante vu qu’elle est simple et efficace.
Après six mois, la moitié des entreprises ont continué l’indemnité kilométrique, et d’autres attendent la possibilité de défiscalisation des coûts.